
Rassurez-vous, je ne vais pas vous livrer ici toute ma biographie. Mais puisqu'on risque de faire un bout de chemin ensemble, vous serez peut-être heureux d'en savoir un peu plus sur moi.
Qui je suis, ce qui m'a amené à devenir écrivain-biographe : je vous raconte tout !
Je suis le fils de Patrice et de Bernadette, le petit-fils de Marcel et de Monique, de Maurice et de Simonne.
Lorrain, né dernier d’une famille de 5 enfants, avant-dernier de 27 cousins, j’ai connu les joies et les ennuis d'une famille nombreuse !
Enfant, j’ai beaucoup écouté. Beaucoup observé. Beaucoup lu. Dans mon esprit, un petit théâtre donnait sans cesse de nouvelles pièces, rejouant la vie, l’embellissant.
J'ai grandi comme au milieu d'un vitrail, entouré de personnages colorés, aveuglants parfois. Mon père, qui conduisait si bien et piquait de vives colères. Ma mère, si impressionnante pour ses élèves et si tendre pour ses enfants, d’une foi à faire pâlir un carme. Et mes frères et sœurs dont j’admirais, en m’en sentant bien indigne, tous les dons : musiciens, habiles aux mots, drôles, organisés, aimants.


Un jour, il faut prendre sa place dans le monde. Tout m’y intéressait : les lettres et les sciences, les arts et les humanités. La vie, si variée ! Il fallut choisir, et, à 17 ans, j’optai pour la sécurité : je serais ingénieur.
En intégrant l'École Centrale de Lille, deux ans plus tard, je dus m'y résoudre : je n'avais pas grand-chose d'un ingénieur. Les chiffres m'amusaient parce qu'ils avaient chacun, à mes yeux, une personnalité - les presser pour en extraire un résultat ne m'intéressait pas du tout. Je griffonnais des poèmes sur des brouillons d'examens qui, sans cela, seraient restés bien vierges : je dévorais St-Exupéry plus volontiers que mes cours.
Ne sachant pas bien quoi faire de mieux, je me suis accroché. J'ai, docilement, jusqu'au diplôme, dimensionné des poutres et exécuté des macros VBA.
Je me suis tout de même autorisé une respiration, la plus belle de ma vie : un an pour étudier, à l'Institut Philanthropos, tout ce qui me manquait : la philosophie, la théologie, la pratique du théâtre.
Et je suis devenu ingénieur, et j'ai travaillé dans l'informatique. Quelque chose en moi, cependant, ne pouvait se contenter d'open spaces et de tableurs Excel : ce qui m’intéressait, ce qui me passionnait, c’étaient mes collègues, mes colocataires, leurs histoires de vie.
Tout en travaillant, j'ai cherché sans relâche, pendant cinq ans, où mes talents pourraient être mieux employés. Je me suis essayé à la reliure de livres, à l'art du vitrail, à l'horlogerie. J'y ai côtoyé des personnalités inoubliables, des vies fascinantes.
Dans l'activité du biographe, j'ai découvert la clé qui ouvrait toutes ces serrures. Dans ce métier, je conjugue l’émerveillement de l’enfant devant les récits, la tendresse pour l’humain, la rigueur de l’ingénieur, le plaisir des mots.


Profondément catholique, je reconnais la merveille que Dieu a fait en chaque homme et femme, quelles que soient son histoire, ses convictions et ses opinions.
Ma foi ajoute, à mon émerveillement devant l'humain, une joyeuse gratitude envers son Créateur.